Lobo/The Mask : A la recherche du Tarba Suprême
Samedi 30 avril 2011Tout collectionneur de comics connait ça : une collection de comics se construit au fur et à mesure du temps. Les nouveautés sont toujours les comics qu’on retrouve le plus facilement une fois qu’on a bien accumulé dans nos bibliothèques, mais parfois il arrive que le collectionneur se lance dans une aventure digne de l’archéologue au chapeau et au fouet pour déterrer de vieux comics qui valent eux-aussi le coup d’être lus, présentés et conseillés. A partir d’aujourd’hui, ce blog se voit donc doté d’une toute nouvelle rubrique intitulée « la pelleteuse à comics ». Dans cette rubrique, je présenterais des comics qui prenaient la poussière perdus dans mes étagères. Amateur d’archéologie, cette rubrique est faite pour vous.
C’est le crossover Lobo/The Mask qui inaugure cette rubrique. Ce crossover en 2 parties publiées par DC et Dark Horse aux USA et par Semic en France dans le Spécial DC n°1 a pour héros Lobo, un mercenaire intergalactique quasi-immortel, et le Mask, un individu lambda doté de pouvoirs exceptionnel grâce à un masque vert trouvé le plus souvent de façon fortuite. On retrouve au scénario John Arcudi et Alan Grant et au dessin Doug Mankhe.
L’histoire est très simple. Lobo est engagé par des extraterrestres pour retrouver un dangereux terroriste à la tête verte (que Lobo surnommera vite le Tarba Suprême). Pendant ce temps, un « petit entrepreneur » (il faut comprendre par là un petit criminel opportuniste) du nom d’Ira Staub trouve un masque dans une ruelle qui le gratifie de pouvoirs exceptionnels. Il sera vite attaqué par des extraterrestres et devra faire face par la suite à Lobo qui pense qu’il s’agit du Tarba Suprême. Commence alors l’une des aventures les plus déjantées qu’il m’ait été donné de lire.
Lobo/The Mask est un comic particulièrement fun. Sur une base scénaristique simple, l’histoire enchaine les affrontements et les gags les plus délirants. Aucun temps morts puisqu’un gag en entraine un autre. Le dessinateur Doug Mankhe sera partie intégrante dans ce délire puisqu’il mettra en image avec beaucoup de talent toute la violence et l’humour du scénario. Mention spéciale au caméo du rédacteur du livre Dan Raspler qui ne sera pas épargné par les auteurs. N’oublions pas non plus les commentaires publiés sur la 4ème de couverture.
Je recommande ce livre à tous les malades mentaux qui se marrent devant beaucoup de violence gratuite. Ce cross est vraiment bon.
Attention : Déconseillé aux plus jeunes même s’ils ont aimé le film « The Mask » avec Jim Carrey.