Captain America First Avenger
Captain America est l’une des nombreuses adaptations de comics à sortir cette année. Après l’honorable (bien que parfois un peu bâclé) Thor de Kenneth Brannagh, après l’excellent X-Men Le Commencement de Matthew Vaughn et après le décevant Green Lantern de Martin Campbell (In blackest night à fond sur ce film), on pouvait se demander à quelle sauce le personnage de Captain America allait être mangé.
Tout comme les autres productions Marvel Studios (Iron Man 1 et 2, Incredible Hulk et Thor), le film, tout en étant autonome, joue la carte de l’univers partagé qui se concrétisera par une grande réunion de famille dans The Avengers qui sortira l’an prochain.Dans Iron Man 2 et Thor, on sentait clairement que les auteurs étaient un peu prisonniers du carcan imposé par le film The Avengers et ce manque de liberté se ressentait fortement sur la qualité de ces films (je ne suis pas sur à 100% que Brannagh avait envie de nous montrer le Shield dans Thor). Au final, j’avais quelques appréhensions sur Captain America malgré le fait que Joe Johnston, réalisateur de l’excellent Rocketeer (un type avec une roquette dans le dos et qui affronte des nazis), avait été choisi pour narrer les aventures du héros en pleine seconde guerre mondiale.
Au final, le film s’est avéré une bonne surprise. Joe Johnston retranscrit parfaitement l’ambiance golden age du héros et va même faire quelques clins d’oeil à Spielberg et à son Indiana Jones (le méchant nazi cherchant des artefacts magiques à travers le monde dans un but de conquête planétaire, ça ne évoque rien ?). Chris Evans campe à la perfection Steve Rogers/Captain America et parvient à nous faire oublier qu’il a joué Johnny Storm dans les Quatre Fantastiques. Son jeu, tout en retenue, donne une vrai profondeur à ce personnage à la fois idéaliste et imposant. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. Hugo Weaving est maléfique à souhait dans le rôle de Crane Rouge, l’actrice qui joue Peggy Carter sort du rôle de l’habituelle fiancée du héros et se révèle comme une alliée de taille pour Cap (peut-être le seul film de super-héros où la fiancée ne tombe pas dans les griffes du méchant ou ne chute pas d’un hélico) et l’apparition d’Howard Stark (père d’Iron Man) ne parait pas forcée contrairement à d’autres caméos dans les films Marvel Studios. A noter aussi la très bonne prestation de Tommy Lee Jones dans le rôle d’un général et l’apparition de Bucky dans un rôle autre que celui du sidekick de Cap (depuis les Batman de Scumacher, les sidekicks n’ont plus la côte à Hollywood).
Captain America est un film que je conseille de voir. Ce film correspond presque à l’idée que je me faisais d’une éventuelle adaptation des aventures de Cap au cinéma. Au passage, ne clignez pas les yeux pendant le passage de la Stark Expo sinon vous louperez le premier Human Torch et pensez bien à rester jusqu’à la fin du générique.
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