The Prodigies : la grosse surprise cinéma
Mercredi 4 janvier 2012Sorti dans le courant de l’année dans nos salles obscures et fin 2011 en DVD, The Prodigies est un film d’animation français d’Antoine Charreyron. Ce film est un adaptation libre d’un roman de Bernard Lenteric appelé « La Nuit des Enfants Rois ». Sur ce film, les lecteurs de comics retrouveront avec plaisir un character design signé Humberto Ramos (présent au festival d’Angoulème cette année) et Fancisco Herrera.
Jimbo Farrar est un enfant surdoué d’une dizaine d’année qui est régulièrement battu par son père. Un jour, Jimbo perd le controle de lui-même alors que son père commençait à le battre. Lorsqu’il revient à lui, Jimbo découvre le corps de son père pendu et celui de sa mère morte. Jimbo est interné dans un hopital psychiatrique. Un milliardaire nommé Killian prend alors contact avec lui. Killian est lui aussi un surdoué et il recherche les gens comme lui et Jimbo. Une vingtaine d’année plus tard, Jimbo travaille pour Killian au sein de sa fondation. Un jour, 5 adolescents réussissent un test d’intelligence en ligne que Jimbo a conçu. Jimbo décide de prendre contact avec eux.
Autant être franc, je ne connais pas le roman dont c’est inspiré. Il n’empêche que The Prodigies est une véritable claque aussi bien au niveau scénaristique que visuelle. Tout d’abord, le scénario s’inspire un peu des X-Men, les « Enfants Rois » n’étant pas que de simples surdoués mais étant aussi dotés de capacités psychiques exceptionnelles. Ils sont alors recrutés par la fondation Killian qui leur offre un refuge et une protection. Sauf que là, c’est du X-Men qui tourne mal en cours de route . La psychologie des personnages est vraiment très développé et on comprend très bien la motivation que peuvent avoir chacun d’entre eux. Jimbo, le personnage principal, va se retrouver face à un certain nombre de dilemnes tout au long de l’aventure et ses choix vont vraiment avoir une influence sur le cours des évènements. La technique de motion capture utilisée permet de passer du monde réel à un monde plus fantasmé en un clin d’oeil tout en restant cohérent au niveau visuel et le design de Ramos et Herrera donne une touche comics à ce film particulièrement agréable et passé complètement inaperçu lors de sa sortie en salle.

Attention : Réservé à un public averti.