Spider-Man : Ligne de Vie
Vendredi 29 juin 2012A quelques jours de la sortie du nouveau film Spider-Man avec Andrew Garfield, il m’apparaît opportun de consacrer quelques articles sur ce perso qui a été jusqu’à présent un peu oublié de mon blog. Ce n’est pas qu’il n’y a pas eu d’arcs narratifs intéressants sur ce personnage, c’est juste que l’actualité du super-héros était peut-être un peu moins excitante en comparaison de tout ce qui a été fait sur Avengers ou sur la relance DC (et ce n’est pas la fausse relance des titres Panini qui va nous convaincre du contraire …). Pour ce premier article consacré à ce cher Parker, mon choix s’est porté sur la mini-série Ligne de Vie publiée en août 2001 dans Spider-Man HS 3 chez Panini. On pouvait y retrouver Fabian Nicieza (New Warriors) au scénario et Steve Rude (Nexus, Hulk vs Superman, X-Men Children of the Atom, Thor Godstorm et Legends of DCU 14) au dessin. Ceci devrait réveiller quelques vieux souvenirs parmi vous.
Lors d’une soirée dans laquelle Peter Parker se rend en tant que photographe, un archéologue nommé Louis Wilson fait une présentation des nouveaux fragments de la Tablette de Vie. La Tablette de Vie renferme le secret de la vie éternelle et avait été l’objet des convoitises d’un certain nombre de vilains quelques années auparavant. Les nouveaux fragments vont à nouveau éveiller l’intérêt de certains ennemis de Spidey et même notre héros va se retrouver tenté par son pouvoir.
Le scénario de la série est hyper-convenu. En effet, ce n’est pas la première fois que nous entendons parler de la Tablette de Vie puisque son apparition remonte aux épisodes classiques du Tisseur de Stan Lee et John Romita. Pourtant Nicieza va plutôt bien s’acquitter du job en faisant une histoire qui évoque la période des classiques de Spider-Man tout en se situant dans la continuité de l’époque (MJ « morte » en avion et l’introduction d’Arthur Stacy, le frère du capitaine Stacy). Le dessin de Steve Rude est de très bonne facture. Puisant son inspiration du côté des dessins de John Romita, le style de Rude est encore une fois un mélange entre un héritage des auteurs classiques avec un style un peu plus moderne. On obtient alors un récit qui, bien que convenu, convainc par son côté old-school assumé. Certaines compositions de pages de Rude sont vraiment originales. Au final, cette mini-série est plutôt agréable à lire et, très franchement, me rappelle mes années d’étudiant avec une petite pointe de nostalgie. Mais la présence de Steve Rude au dessin n’est pas étrangère à la bonne impression que m’a laissée cette série.