Thor Mighty Avenger

Il y a peu, Thor Le Monde des Ténèbres, 2ème volet des aventures cinématographiques du Dieu du Tonnerre, prenait d’assaut les salles obscures. En marge du film, nous sommes maintenant habitués à ce que les éditeurs français de comics saisissent la balle au bond pour nous proposer divers albums avec le héros éponyme dont les aventures sont adaptés sur grand écran. Ainsi, on peut dire que récemment, nous n’avons pas manqué de Thor cet automne, la plupart de ces albums étant des rééditions. Cependant, parmi tous ces récits proposés par l’éditeur, il y une aventure du Dieu du Tonnerre qui est au-dessus du lot. Il s’agit de Thor Mighty Avenger, une mini-série en 8 épisodes écrite par Roger Langdridge (John Carter Une Princesse de Mars) et dessinée par Chris Samnee (Captain America et Bucky, Rocketeer, Daredevil) publiée dans son intégralité dans cet album.

A Bergen, dans l’Oklaoma, Jane Foster travaille travaille dans un musée lorsqu’un jour, un mystérieux « forcené » de type scandinave et au style vestimentaire inhabituel s’y introduit. Jane parvient à le calmer et la crise semble passée. Quelques temps plus tard, lors d’une soirée en ville avec son petit-ami, Jane est témoin d’un affrontement entre le mystérieux « forcené » du musée et une brute épaisse à la force surhumaine qui cherchait à agresser un jeune femme. Blessé lors du combat, l’étranger qui semble s’appeler Thor demande à Jane de le conduire au musée.

Situé en-dehors de toute continuité, Thor Mighty Avenger nous raconte, au travers de la relation entre Thor et Jane Foster, comment Thor s’acclimate à la vie sur Terre après avoir été exilé d’Asgard. A mi-chemin entre la version comics et la version cinéma, ce récit s’inscrit dans une logique tout-public qui séduira à la fois les férus de continuité comme les lecteurs les plus occasionnels (voire même le jeune public). Au scénario, Roger Langdridge prend un véritable plaisir à construire un récit faisant référence à la fois aux récits super-héroïques des années 60 et aux comédies romantiques plus contemporaines. De plus, il multiplie les apparitions d’autres personnages Marvel dans des choix parfois surprenants car certains personnages sont plutôt méconnus du grand public (ex : Captain Britain, Namor, Ant-Man, etc …). Au dessin, Chris Samnee nous offre un trait épuré rafraichissant, à la fois rétro et moderne, qui colle parfaitement au récit. A noter que cet album a révélé Chris Samnee au grand public. Je finirai sur deux petits reproches qui ne viennent pas obscurcir la qualité globale de l’album. Premièrement, il n’y a pas vraiment de conclusion à l’exil de Thor sur Terre à la fin de l’album. Cela donne l’impression que la série a été abandonnée avant sa conclusion logique et c’est un peu dommage car j’aurais été partant pour un deuxième album du même acabit. Deuxièmement, je trouve qu’il n’y a pas assez d’Asgard dans le récit. Bref, rien de bien méchant pour un album de cette qualité.

Batman l’Opéra Rock

Petite parodie trouvée sur Internet. De bien des façons, cette vidéo me rappelle l’épisode de la série TV Batman : L’alliance des héros avec le Music Meister.

 

Transformers en 3D Anaglyphe

Les liens entre la franchise Transformers et les comics ont toujours été très étroits. A la base, il s’agit d’une gamme de jouets développés par Hasbro mais la firme japonaise chargera assez vite Marvel (dans les années 80) de créer un comic et un dessin animé pour créer une histoire cohérente autour de ses jouets et bien évidemment pour en assurer la promotion. La franchise connaîtra un regain d’intérêt dans les années 2000 grâce aux films de Michael Bay (personnellement je ne suis pas fan des films).

Voici une conversion 3D d’un dessin de Don Figueroa pour le comic Transformers publié il y a quelques années chez Dreamwave. J’avais envie de faire ce type de conversion en raison de l’achat d’un Bumblebee en Kre-O qui était bien plus convaincant que le Jazz que j’avais acheté et bien moins cher (6 euro en déstockage). Je pensais que le défi serait de gérer l’effet de transparence au niveau de la grille mais il n’en est rien puisque c’est le côté droit de l’image qui m’a posé problème. Après un peu de bricolage, j’ai réussi à solutionner tout ça.

Voici tout d’abord l’image originale :

 Et ma conversion 3D (lunettes 3D rouge et cyan que les heureux possesseurs de la Ligue des Gentlemen Extraordinaires le Dossier Noir possèdent déjà) :

 Vous pouvez télécharger ma 3D sur Deviantart.

J’en profite aussi pour vous rappeler de ne pas oublier de consulter la galerie de Fan2Relief3D qui fait des MAJ régulières de toute beauté.

Thor : Le monde des ténèbres

Voici une petite critique ciné pour changer. Il est vrai que ça fait un moment que je n’en avais pas écrit une, et ce malgré un très bon Man Of Steel sorti cet été et un Iron Man 3 sur lequel je suis un peu plus réservé (pas mauvais mais pas le film que j’espérais   ). Quoiqu’il en soit, sortez vos marteaux car le puissant Thor, le célèbre dieu nordique de la foudre, fait une nouvelle apparition au cinéma après un premier film très moyen de Kenneth Brannagh et l’excellent Avengers de Joss Whedon. Cette suite, intitulée sobrement Thor Le Monde des Ténèbres, fait directement suite aux évènements d’Avengers et est réalisée par Alan Taylor, un réalisateur plus habitué aux plateaux de séries TV (Game of Thrones) qu’aux plateaux ciné.

Dans cette nouvelle aventure, Thor est confronté aux Elfes Noirs dirigés par Malekith qui va mener un terrible assaut contre Asgard à la recherche de l’Ether, un mystérieux artefact aux pouvoirs incroyables. La bataille entre Thor et les Elfes Noirs aura des répercussions dans les Neufs Royaumes et amènera Thor à faire alliance avec son frère Loki, alors que celui-ci purge sa peine pour avoir tenté de conquérir la Terre dans Avengers.

Thor : Le Monde des Ténèbres est un film que j’ai trouvé vraiment plaisant et qui réussit le tour de force d’être supérieur en tout point à son prédécesseur. En effet, ce second nous plonge véritablement dans le monde d’Asgard et les enjeux ont des répercussions à l’échelle universelle.  Le scénario, bien rythmé, enchaine les scènes d’action à l’humour et le réalisateur Alan Taylor apporte un touche un peu plus « fantasy » particulièrement bienvenue. Au casting, peu de changements sinon pour le rôle de Fandral maintenant joué par Zachary Levi. Chris Hemsworth, de retour en Thor, n’a jamais été aussi convaicant grâce à un jeu plus en nuance que précédemment. Christopher Eccleston nous offre un ennemi très intéressant dans le rôle de Malekith. Nathalie Portman revient dans le rôle de Jane Foster et va se retrouver au centre de l’intrigue de façon inattendue. Mais pour moi, la véritable star du film, c’est Tom Hiddleston dans le rôle de Loki, personnage à la fois complexe et fascinant qu’Hiddleston joue avec beaucoup d’intelligence. Bref cette suite surpasse le premier film sur tous les points et je suis ravi que Marvel se soit montré à l’écoute des critiques qui ont été formulées à l’époque.