Angoulême 2014 est maintenant fini depuis dimanche dernier, et la journée que j’ai passée là-bas s’est passée conformément au programme que je m’étais fait dans ma petite tête. J’arrive au Champ de Mars le samedi vers 10h15 et je commence par me tromper de bulle car les stands Panini et Urban ont été déplacés la bulle la plus grande. Une fois arrivé au stand Panini, je participe au tirage au sort pour une dédicace. Problème : alors que les listes pour Camuncoli et Robertson étaient ouvertes dès 10 h du matin, on nous oblige à ne participer qu’à un tirage au sort. J’opte pour Darrick Robertson, puisque Camuncoli, je l’ai déjà eu deux fois. Le tirage au sort a ensuite lieu et, en cumulant les deux auteurs présents sur la matinée, seulement 6 numéros sont tirés. Cela va sans dire, je ne suis pas tiré au sort. Finalement, je fais une halte par la boutique, me procure les variantes ainsi que le FF de Fraction et Allred (que je recommande) et fais le plein de goodies (lithos exclusives, t-shirt Infinity …). Je repasse par le coin dédicace et, franchement, il n’y a pas foule. Robertson avait fini ses dédicaces et était passé aux signatures. J’attends alors patiemment mon tour. A un moment, une discussion a lieu entre Robertson et un des responsables de stand. En effet, deux jeunes garçons étaient venus faire signer leurs livres achetés sur le stand. Au premier livre, Darrick Robertson ne dit rien et signe mais on sent une gêne de sa part. Au deuxième livre présenté, Robertson, gêné, explique que ça lui pose problème de signer les livres qu’on lui présente car il n’en est pas l’auteur. La personne à-côté de lui lui explique qu’il comprend mais que lui, ce qu’il veut, c’est satisfaire ces jeunes gens. Au fond de moi, je comprends la gêne de Robertson. Lorsque c’est à mon tour de passer, j’échange quelques mots avec lui, il me signe mes livres en toute gentillesse et prend même la pose lorsque je demande son autorisation pour une photo. Vraiment sympa, dommage que je n’ai pas été tiré au sort avec lui.
Darrick Robertson en dédicace
Vers 11h45, je me dirige vers le stand d’Urban pour localiser sa position. J’arrive à-peine là-bas que déjà les autres fans avaient commencé à former une file. Les dédicaces ne se faisant pas sur tirage au sort, je me dis qu’il vaut mieux être dans les premiers afin de m’assurer de pouvoir être sûr de pouvoir approcher de la table des dédicaces (les dédicaces commençaient à 15h30). Vers 12h00, les files sont officiellement ouvertes mais on nous fait reculer car nous sommes trop près d’une porte de sécurité. On recule et je tente tant bien que mal de retrouver ma place dans la file pendant que les responsables de stand se débattent pour installer les séparations de file (et parviennent à les mettre grâce aux suggestions de fans). Une fois installé, je profite de l’attente pour manger sur place et pour nouer le contact avec les autres personnes dans la file d’attente. Le fait de voir la plupart des personnes prendre leur repas de midi tout en attendant l’heure des dédicaces est assez agréable car ça me fait réaliser qu’on partage tous un moment commun, peu importe qui nous sommes ou d’où nous venons. Je trouve que ce type de moment a disparu avec les tirages au sort en vigueur sur d’autres stands (même si ce système présente d’autres avantages).
Dans la file, les discussions sont passionnées et animées, dans le bon sens du terme et ça aide à attendre son tour. Dès 15h30, les auteur RM Guerra et Jock se mettent au travail (j’étais dans la file pour Jock) et délivrent quelques belles dédicaces (ce qui était très alléchant pour la suite). Une fois arrivé devant Jock, je lui demande un Judge Dredd, personnage qu’il a déjà dessiné au moins à l’occasion du dernier film, qu’il n’a pas dû dessiner depuis le début du festival et qu’il semble affectionner si j’en crois le « Good choice !! » que j’ai eu en retour. Vers 17h15, je m’extraie de la file, lessivé. Je traîne un peu ensuite devant le stand Panini, puis rentre chez moi.
Jock en dédicace aux côtés du scénariste Andy Diggle. Désolé pour la photo floue.