Archive pour la catégorie 'comics'

Astonishing Spider-Man et Wolverine

Samedi 28 septembre 2013

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Astonishing Spider-Man et Wolverine est une mini-série en 6 épisodes écrite par Jason Aaron et dessinée par Andy Kubert et publiée aux USA en 2010-2011. En France, la série a d’abord été publiée dans le magazine Spider-Man avant d’être rééditée dans un 100% Marvel par l’éditeur Panini. Astonishing Spider-Man et Wolverine perpétue une recette qui avait déjà marché sur Astonishing X-Men : mettre les meilleurs créateurs sur les meilleurs comics tout en restant accessible au grand public. Cependant, à l’époque des Astonishing X-Men de Joss Whedon et John Cassaday, même si le succès critique et public est évident, les auteurs peinent à tenir la cadence d’une série mensuelle. Donc pour la nouvelle mouture de titres Astonishing, Marvel préférera mettre l’accent sur des séries limitées, ce qui laisse aux créateurs une plus grande liberté au niveau des délais. C’est ainsi que la mini Astonishing X-Men de Warren Ellis et Kaare Andrews se voit rejoindre par le très moyen Astonishing Thor de Robert Rodi et Mike Choi et par la série qui nous intéresse Astonishing Spider-Man et Wolverine.

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L’histoire débute alors que nos deux héros, Spider-Man et Wolverine, sont perdus à l’époque des dinosaures depuis un certain temps et ne sont pas en bons termes. Spider-Man tente de trouver un moyen de retourner à leur époque (et il y a urgence car un gros astéroïde arrive) tandis que Wolverine reigne sur des hommes-singes. Mais pour comprendre ce qui est arrivé, il faut remonter un peu dans le temps lorsque Spider-Man et Wolverine ont tenté d’empêcher un cambriolage dans une banque de New York.

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Astonishing Spider-Man est un comic exemplaire sur un certain nombre de points. Tout d’abord le scénario est vraiment fun. La relation entre Spider-Man et Wolverine me fait penser à un excellent buddy movie. Tout oppose ces deux personnages. Spider-Man parle tout le temps et est amateur de mauvaises plaisanteries en plein combat alors que Wolverine est un héros beaucoup plus taciturne. Bref, ils n’ont rien pour être amis et pendant toute la série, il y a une vraie tension car on ne sait jamais s’ils vont s’étriper ou au contraire parvenir à s’entendre. Ce que j’aime bien aussi dans ce récit, c’est qu’Aaron ne va pas hésiter à faire vivre à nos héros dans une aventure spatio-temporelle complètement délirante mais maîtrisée de main-de-maître du début jusqu’à la fin par le scénariste. Quant au dessinateur Adam Kubert, il nous livre l’une des meilleures performances de sa carrière en allant jusqu’à adopter sur quelques planches un style proche de son frère Andy sur la série Origins (c’est à dire un crayonné non-encré mis directement en couleur).

Bref je recommande vivement ce comic qui est un concentré de fun à l’état pur, peu importe quel type de lecteur de comics vous êtes.

Masks en 3D

Lundi 16 septembre 2013

Voici une petite 3D à partir d’un dessin d’Adrian Syaf pour la série Masks. Il n’y a bien sur aucun rapport avec le dessin animé des années 80 MASK. En fait, Masks, c’est la réunion des héros masqués qui ont précédé la période du Golden Age (période 39-45 à peu près). Des grandes figures de l’époque comme le Shadow, le Green Hornet, Spider et quelques autres doivent s’unir pour mettre fin aux agissements d’un mystérieux Parti de la Justice qui a pris la tête de l’Etat de New York. La série, écrite par Chris Roberson et dessinée par Alex Ross et Dennis Calero, permet aussi de découvrir les origines d’un nouveau Zorro. Très franchement, la série est sympa, même si on reconnait facilement les thèmes de prédilection d’Alex Ross.

Voici tout d’abord l’image originale :

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Et ma conversion 3D (lunettes 3D rouge et cyan) :

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Vous pouvez télécharger la 3D sur Deviantart.

Le Punisher dans l’espace

Lundi 26 août 2013

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Space Punisher est une série qui s’essaye au mélange des genres. Les ingrédients de la série sont simples : prenons le Punisher, justicier urbain aux méthodes expéditives, et déplaçons le contexte de ses aventures dans un contexte space-opera et on obtient Space Punisher. Aux commandes de cette mini-série en 4 parties (publiée intégralement dans le Marvel Saga 19 de ce mois-ci chez Panini), nous avons Franks Tiery, ancien scribe des aventures de Wolverine, et Mark Texeira qui nous éblouissait déjà dans les années 90 aux crayons de la série Ghost Rider.

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Le pitch de la série est plutôt simple. Frank Castle, alias le Punisher, affronte une organisation criminelle intersidérale appelée la Main à Six Doigts pour venger la mort de sa femme et de son fils. Il les traque à bord d’un vaisseau spatial appelé Marie et en compagnie d’un androïde nommé Chip. Sa vengeance le mènera aux quatre coins de l’espace où il rencontrera des visages connus de l’univers Marvel.

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Très franchement, lorsque j’ai lu les première news sur les sites de comics US, je me suis dit que cette série avait l’air fraîche et fun et j’ai été très content d’apprendre par la suite que la série allait être publiée en France. Commençons par le gros point positif de l’histoire, c’est à dire la partie graphique. En fait, je n’ai rien à redire sur les dessins de Mark Texeira qui nous en met plein les mirettes avec une mise en peinture de toute beauté. De toute façon, je suis plutôt fan de l’artiste depuis son passage sur Ghost Rider et il nous prouve ici qu’il est aussi à l’aise sur de la SF qu’il ne l’a été auparavant sur les ambiances gothiques et surnaturelles. Malheureusement le scénario de Frank Tiery ne suit pas. Pourtant, l’idée de base pour une bonne série est là mais Tiery n’exploite pas à fond ses bonnes trouvailles. Au lieu de cela, on a droit à une surenchère d’exécutions gores  et de cameos de personnages de l’univers classique Marvel sur fond d’intrigue à electro-encéphalogramme plat. J’ai un peu l’impression que Frank Tiery a eu carte blanche pour faire ce qu’il voulait sur la série et qu’il a balancé tout ce qu’il pouvait sur ce nouvel univers en oubliant qu’il n’avait que quatre épisodes et que son histoire aurait donc souffert de son excès d’enthousiasme. Au final, la série n’est pas mauvaise mais j’espérais mieux. Avec un concept un peu similaire, j’ai tendance à préférer Nexus de Mike Baron et Steve Rude qu’on a pu brièvement découvrir chez Semic il y a très longtemps.

Attention : Déconseillé aux plus jeunes lecteurs.

Ma sélection comics pour l’été

Vendredi 9 août 2013

Quoi de mieux que de bronzer intelligent pour l’été et pour bronzer intelligent quand on est fan de comics, il faut ses comics préférés. Voici une petite sélection de comics qui ont retenu mon attention et sont sortis peu de temps avant l’été, voire même pendant l’été. Ce sont vraiment des BD que je recommande car toutes sont de bonne qualité.

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Mon tout premier incontournable de l’été, c’est Hawkeye : Ma vie est une arme de Matt Fraction, David Aja et Javier Pulido. Ces nouvelles aventures permettent au scénariste Matt Fraction et au dessinateur David Aja de se retrouver après leur excellente prestation sur Iron Fist. Contrairement à ce qui se fait en ce moment, Hawkeye privilégie des histoires courtes en 1 ou 2 épisodes à l’ancienne. Cette série met en vedette Clint Barton et aussi, dès le second épisode, Kate Bishop des Young Avengers. Le duo d’archers mettent leurs collants au placard et vont vivre des aventures tantôt urbaines, tantôt remplies d’espions. Le scénario de Matt Fraction emprunte avec délice les codes de différents genres cinématographiques et s’amuse des relations entre Clint et Kate bien différentes des relations héros/sidekick habituelles et le dessin de David Aja est épuré, stylisé et dynamique. Les deux derniers épisodes sont réalisés par le talentueux Javier Pulido qu’on a pu voir à l’oeuvre sur Daredevil. Bref un incontournable si vous voulez mon avis.

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Puisqu’on parle de Daredevil, voici le deuxième album de ma sélection : Rocketeer Le Cargo Maudit de Mark Waid et Chris Samnee. Comme vous l’avez deviné, ce duo d’auteurs oeuvre aussi sur les aventures du justicier aveugle chez Marvel. Dans cet album, le duo reprend les aventures du Rocketeer de Dave Stevens, laissé un peu en jachère après la mort de son créateur. Dans cette nouvelle aventure, Cliff a des soucis avec l’Agence Civile Aéronautique qui lui retire sa licence de vol et doit faire face à un mystérieux cargo s’approchant de Los Angeles en tant que Rocketeer. Mark Waid et Chris Samnee reprennent avec brio la création de Dave Stevens sans jamais chercher à l’imiter et glissent quelques références à l’un des plus grand film de l’histoire d’Hollywood remis en gout du jour il y a quelques années par Peter Jackson (alors, vous avez trouvé ?).

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On reste avec Mark Waid et on repart à nouveau chez Marvel avec Ka-Zar, dessiné par Andy Kubert (et un jeune « débutant » du nom de John Cassaday pour l’épisode -1). Ka-Zar et sa fêmme Shanna font face à un mystérieux chasseur qui est engagé pour tuer notre héros. Ka-Zar va alors vivre des péripéties qui vont l’amener de la Terre Sauvage à New York. Cet album est une réédition des 8 premiers épisodes publiés à la fin des années 90 dans la revue Marvel Select en France. Ces épisodes ont plutôt bien vieillis si on met à part des couleurs un peu trop « flashy » de Joe Rosas.

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Je finis avec Superman et Batman : L’étoffe des Héros de Dave Gibbons et Steve Rude. L’histoire, ultra-classique, voit Superman et Batman s’allier pour mettre fin aux agissement de Luthor et du Joker. La plus grande originalité de l’histoire est que les vilains alternent leurs villes, obligeant les héros à faire de même. En toile de fond, Dave Gibbons nous conte aussi l’histoire d’un orphelinat un peu brouillonne et pas spécialement très intéressante. Dave Gibbons, dessinateur de l’excellent Watchmen, signe sa première réalisation en tant que scénariste et nous livre un scénario old-school et parfois un peu maladroit. Par chance, la performance graphique de Steve Rude (Thor Godstorm, Spider-Man Ligne de Vie) sauve l’ensemble de l’album et nous fait réaliser combien cet artiste est devenu rare pour le  medium des comics.

Bonus : Pin-up de Darwyn Cooke mettant en scène le Spirit et Rocketeer pour une mini-série inédite en France.

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Marvel Now : un petit tour d’horizon (partie 2)

Vendredi 26 juillet 2013

Après un petit tour d’horizon des pierres angulaires du nouveau statu quo de Marvel Now dans la partie 1, on continue avec quelques autres des nouveaux magazines de chez Panini.

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On va tout d’abord s’intéresser au cas du sieur Parker dans la nouvelle série Spider-Man. Ai-je bien parlé de Peter Parker ? Ma langue a du fourcher puisque maintenant le costume de Spider-Man est porté par Otto Octavius, alias le Docteur Octopus (oui il s’agit bien du super-vilain doté de quatre tentacules métalliques), dans la nouvelle série Superior Spider-Man. Dans le numéro 12 de la précédente série ( soit les épisodes 698 à 700 d’Amazing Spider-Man), Octopus, mourrant et emprisonné à Ryker Island, réussit le tour de force d’échanger son esprit avec celui de Peter Parker. Otto se retrouve dans le corps de Peter alors que Peter se meurt dans le corps d’Octopus. Alors qu’Otto décide de jouir sa nouvelle vie en tant que Peter Parker et Spider-Man ainsi que de sa victoire sur son ennemi de toujours, Peter parvient à s’évader de prison, bien décidé à reprendre le contrôle de son corps et de sa vie. C’est cependant peine perdue puisque Otto parvient à triompher de son ennemi. Peter, en ultime recours, parvient à transmettre son sens des responsabilités à Otto via un lien psychique qu’ils partagent. Lorsque Peter meurt, Otto jure sur sa dépouille qu’il ne sera pas un vilain mais un héros, conformément à ses dernières volontés, et qu’il sera même un Spider-Man « supérieur » à celui que Peter a été. C’est sur la base de ce nouveau statu quo que Dan Slott, scénariste de Spider-Man depuis quelques années, entame les aventures du Spider-Man « supérieur » avec Octopus menant la double vie de Peter Parker et de Spider-Man. C’est définitivement l’une des interprétations les plus sombres du héros, puisque Otto est clairement imbu de lui-même, arrogant et plus proche de l’anti-héros que du héros. Cependant, c’est quand-même très jouissif de le voir agir en tant que Spider-Man et il semble mieux réussir que Peter sur un certain nombre de points. Mais que les fans de Peter ne s’en fassent pas trop, les morts définitives se font de plus en plus rares dans les comics et je doute que celle-ci fasse partie des morts définitives. Pour compléter le sommaire de ce premier numéro deux aventures de ce bon vieux Peter. Dans la première de ces aventures complémentaires, Spider-Man fait équipe avec Devil Dinosaur sous le crayon d’un Dell’Otto plus inspiré que sur les Avengers de Bendis et sous la plume de Cullen Bunn dans une histoire plutôt sympa. La dernière histoire n’a, quant à elle, que très peu d’intérêt malheureusement. Ce mag est, avec X-Men, l’un de mes deux coups de coeur de cette nouvelle ligne éditoriale.

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Dans Avengers Universe, l’éditeur nous offre un panorama complet de l’univers des plus grands héros de la Terre aux travers de cinq séries. La série Avengers Assemble continue son petit bonhomme de chemin au travers d’une nouvelle équipe créative, Kelly Sue DeConnick et Stephano Caselli. Si la série n’est pas vaiment un blockbuster, l’ensemble reste sympathique grâce à des scénarios qui ne se prennent pas au sérieux. Dans Captain America, les auteurs Rick Remember et John Romita Jr, emmène le célèbre Vengeur (pardon, il faut dire Avenger Maintenant :-) ) dans une autre dimension dans laquelle il a été kidnappé par Arnim Zola. Thor, par Jason Aaron et Esad Ribic, dépote pas mal avec une aventure qui couvre le passé, le présent et l’avenir du personnage.  Indestructible Hulk par Mark Waid et Leinil Yu voit Bruce Banner tenter de rejoindre le SHIELD pour y proposer ses compétences à la fois en tant que Banner et en tant qu’Hulk. Quant à la dernière série, Fearless Defenders, Valkyrie et Misty Knight affrontent des squelettes Vikings revenus à la vie grâce à une relique magique. Pas très original pour l’instant, j’attends de voir ce que donnera la suite de cette série.

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Dans Iron Man, on s’intéresse à tout le pan cosmique de l’univers Marvel. Dans la série principale Iron Man, Stark inaugure une nouvelle armure et tente d’empêcher la vente de l’Extremis sur le marché noir. Bref un démarrage un peu lent de la part de Kieron Gillen, pourtant excellent sur Uncanny X-Men et Journey Into Mystery, mais avait-il le choix sur son intrigue de départ lorsqu’on sait que le film Iron Man 3 s’intéresse aussi à l’Extremis. Et puis, je ne suis pas trop fan de Greg Land. Guardians Of Galaxy de Brian Michael Bendis et Steve McNiven commence par un numéro 0.1 s’intéressant aux origines de Star Lord. Ce « premier » numéro est sympa et de plus il ouvre des perspectives intéressantes (SPOILER surtout par rapport à la présence d’Iron Man dans l’équipe que les prochains arcs de Gillen devraient nous expliquer FIN DE SPOILER). Nova fait ses débuts aussi dans ce magazine avec un nouveau tenant du titre, Sam Alexander. Il n’ya pas grand chose à se mettre sous la dent dans ce premier épisode (le héros n’a pas encore ses pouvoirs) et les dessins d’Ed Mc Guiness ont de la peine à cacher la misère qu’est le scénario de Jeph Loeb, loin de son niveau sur Superman For All Seasons par exemple. Dans Fantastic Four de Matt Fraction et Mark Bagley, Reed Richards découvrent que lui et ses amis meurent à petit feu. Il décide de partir explorer l’univers avec le reste de l’équipe tout en leur cachant que le but véritable du voyage est la recherche d’un traitement curatif pour ce mal dont ils ignorent tout pour l’instant. De façon globale, Iron Man, de tous les magazines Marvel Now, est celui sur lequel j’ai eu le plus de difficultés à me faire un avis car j’ai eu l’impression que les séries n’avaient pas encore réellement commencé. Il s’agit sans doute d’un problème lié à la narration décompressée mais j’attendais des numéros 1 plus percutants. Ce problème devrait se régler dans les prochains numéros.

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Je n’ai pas fait le tour de toutes les séries Marvel Now, seulement de celles qui me semblaient les plus centrales. La plupart de ces séries sont plutôt de bonnes qualités et certaines des directions empruntées intéressantes. Il n’y a guère que sur Iron Man où je suis resté sur ma fin à l’issue de ce premier numéro. Chapeau bas pour les directions courageuses empruntées par les magazines Spider-Man et X-Men.

Le Panda Show : l’invasion panda commence

Vendredi 19 juillet 2013

J’imagine que vous vous dites que ça y est, je disjoncte complètement. Si vous vous en rendez compte uniquement maintenant, vous avez déjà un train de retard. Non, plus sérieusement, ce dont je veux vous parler, c’est du projet de deux créateurs français dont vous risquez de beaucoup entendre parler prochainement. Ces deux auteurs s’appellent Mast et Geoffo et ils ont un petit projet de comics appelé le Panda Show. Le Panda Show est une série parodique uniquement disponible en ligne pour le moment. Le rêve des ces deux auteurs est de faire naître une version papier de leur projet et c’est là que vous intervenez : en effet, les deux auteurs ont lancé une campagne Kickstarter pour financer leur projet.

Mais qu’est ce que Kickstarter, me demandez-vous ? Kickstarter est une plateforme de financement collaboratif. Vous avez surement déjà du entendre parler du financement participatif à la télé. Là, ce que ces deux auteurs vous demandent, c’est de croire en leur projet et de leur permettre de réaliser leur rêve puisque vous seuls en avez le pouvoir. Vous pouvez déjà lire le premier épisode du Panda Show sur Thrillbent (http://thrillbent.com/comics/the-pandas-show/the-pandas-show-pilote/#1) gratuitement et c’est vraiment très drôle. Sachez que le projet a déjà l’aval de Mark Waid, scénariste de Flash, Kingdom Come, Captain America ou plus récemment Daredevil. Je vous mets le lien vers Kickstarter http://www.kickstarter.com/projects/290066765/the-pandas-show.

N’hésitez pas à financer ce projet, il y a de nombreuses récompenses à la clé. Pour info, Mast et Geoffo travaillent aussi sur des projets de comics en ligne pour Marvel US, c’est la raison pour laquelle j’ai dit que vous entendrez certainement parler d’eux à l’avenir. Je vous mets une petite vidéo preview en bas de l’article.

http://www.dailymotion.com/video/x11ht9k

Marvel Now : un petit tour d’horizon (partie 1)

Mercredi 10 juillet 2013

Ca y est, Marvel Now arrive en France sous l’égide de l’éditeur Panini. Alors Marvel Now, c’est quoi ? Il s’agit d’un relaunch (ou relance in French) global de tous les titres de l’éditeur avec de nouveaux n°1 et des nouvelles équipes créatives. Arrivé le mois dernier avec le premier numéro d’Uncanny Avengers, ce relaunch pose les bases d’un nouveau statu quo après le crossover Avengers vs X-Men.

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Pendant le crossover Avengers vs X-Men, le Phénix arrive sur Terre pour posséder la jeune mutante et messie Hope Summers. Cyclope, chef des X-Men, pense que le Phénix, contrôlé par Hope, permettra de sauver les mutants de l’extinction. Wolverine et les Avengers, eux, pensent que le Phénix représente une menace pour la Terre. Suite à maintes péripéties, les Avengers, en tentant d’arrêter le Phénix, parviennent à le diviser en cinq. Cinq X-Men (Cyclope, Emme Frost, Colossus, Magie, Namor)  reçoivent une fraction du pouvoir du Phénix et tentent d’instaurer la paix dans le monde mais chacun perdra le contrôle de ce pouvoir petit à petit. Au final, Cyclope devient le Phénix Noir et affronte les Avengers et les X-Men unis. Lors du combat, Cyclope tuera le Professeur Xavier, fondateur des X-Men. Cyclope est vaincu et arrêté, et le pouvoir du Phénix investit Hope qui, grâce à l’aide de la Sorcière Rouge, parvient à restaurer le gène mutant permettant aux mutants d’être sauvé de l’extinction.

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Dans le monde de Marvel Now, des mutants apparaissent partout dans le monde et sont à nouveau victime de discriminations. Captain America, chef des Avengers, prend conscience de ce problème et met sur pied une équipe composée à la fois d’Avengers et de X-Men, les Uncanny Avengers dont on peut découvrir les aventures de la magazine éponyme avec Rick Remember et John Cassaday aux commandes. La série est plutôt pas mal tout comme Avengers Arena qui complète le magazine. En revanche A+X est plus inégal malgré des équipes artistiques changeantes et n’est surtout pas d’un intérêt essentiel.

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Dans le nouveau magazine Avengers, on peut retrouver les deux séries principales Avengers et New Avengers. Ainsi dans la série Avengers, on peut voir l’équipe s’élargir pour lutter contre une menace cosmique inédite et dans New Avengers, on voit les Illuminaties, les grosses têtes pensantes de l’univers Marvel, faire leur grand retour. Les deux séries sont scénarisées par Jonathan Hickman, un scénariste avec lequel j’ai eu du mal auparavant car j’avais tendance à perdre le fil de ses intrigues. Pour l’instant, ça va puisqu’un seul numéro du mag est sorti mais j’espère que Hickman parviendra à rester compréhensible tout au long de son run. Les séries Secret Avengers et Young Avengers complètent le sommaire. Là où Secret Avengers est une série se centrant surtout sur les agents du SHIELD plus que sur les Avengers eux-même, Young Avengers se concentrent sur une bande de jeunes héros dont certains sont des rescapées des précédentes séries Young Avengers de Allan Heinberg et Jim Cheung.

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Dans X-Men, Cyclope s’est échappé de prison (AVX Consequences) et tente de faire amende honorable en sauvant des mutants et en prêchant pour une révolution mutante. Dans la série All New X-Men, le Fauve décide de ramener les X-Men d’origine dans notre présent afin que le jeune Cyclope puisse résonner le Cyclope du présent et de l’empêcher d’être responsable d’un éventuel génocide mutant. Dans Uncanny X-Men, on suit les aventures des X-Men rebelles de Cyclope. La série Cable et X-Force vient compléter le sommaire. C’est Brian Michael Bendis qui se retrouve à la charge des deux nouvelles séries principales (All New et Uncanny) des X-Men et je trouve qu’il est meilleur que sur Avengers. En revanche Cable et X-Force m’a paru plus faible en comparaison. En plus les performances graphiques de Stuart Immonen et Chris Bachalo m’ont plutôt convaincu.

Je ferai un article séparé pour parler de Spider-Man qui, lui aussi, voit son statu quo modifié ainsi que certains autres magazines Marvel Now que je n’ai pas encore eu le temps d’évoquer.

Bonus : Conversion 3D du dessin de Phil Noto pour Uncanny X-Men (lunettes 3D rouge et cyan)

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Vous pouvez télécharger la 3D sur Deviantart.

Superman Terre Un par JM Straczynski et Shane Davis

Dimanche 30 juin 2013

Je sais que le nouveau film de Superman est sorti depuis un moment et que la plupart des personnes qui me lisent l’ont peut-être déjà vu. Moi, je suis toujours dans l’attente d’aller le voir même si ce moment se rapproche (c’est logiquement prévu pour demain soir). En attendant, pour patienter, je vous présente un petit article sur le très attendu Superman Terre Un de JM Straczynski et de l’étoile montante du dessin Shane Davis.

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Tout d’abord, je vais revenir un peu sur JM Straczynski parce qu’il est, je pense, un auteur qui est à la fois capable du meilleur comme du pire. Il suffit de voir son travail sur Spider-Man, très bon au début aux côtés de Romita Jr (l’arc autour d’Ezekiel), ses histoires se dégradent petit à petit notamment avec l’arrivée de Spidey au sein des New Avengers et les infâmes sagas Sins Past et One More Day (même si Joe Quesada porte la plus grosse responsabilité sur cette dernière). J’ai personnellement beaucoup aimé son Supreme Power, boudé son Wonder Woman sur la base des mauvaises critiques et pris son Superman A Terre sans trop savoir pourquoi (l’approche du film sans doute). D’ailleurs, Superman A Terre fait partie des mauvais livres de ce cher Staczynski. Si je peux donner un conseil, lorsque vous passez en librairie, laissez-le sur le stand. En bref, je ne savais pas trop à quoi m’attendre pour Superman Terre Un si ce n’est que ce livre nous présente les débuts de Superman remaniés et hors-continuité.

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Superman Terre Un est une série de graphic novels (des BD cartonnées présentant des histoires complètes sur un plus grand nombre de pages qu’un comic-book standard) dont deux tomes sont sortis aux Etats-Unis.  Saluons la bonne initiative d’Urban Comics de nous présenter les deux histoires sorties en un seul album, je trouve ça plutôt agréable de tout avoir d’un coup. Au tout début, on voit un jeune Clark Kent venant tout juste d’arriver à Metropolis et se demandant quelle voie professionnelle il va emprunter. En effet, Clark est un jeune homme particulièrement fort et intelligent aussi à l’aise sur un terrain de sport que dans un laboratoire. Mais aucune profession ne semble lui convenir et Clark tente alors de devenir journaliste. Pourtant le destin du jeune homme va lui apparaître au grand jour lorsque Metropolis va subir une invasion extraterrestre que lui seul sera à même d’arrêter.

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En lisant Superman Terre Un, je me suis posé la question suivante : Est-ce bien le même Straczynski que sur la saga A Terre ? Parce que, franchement, Superman Terre Un est plutôt une bonne relecture des origines de Superman. Certes, on voit mal le méchant de la première histoire devenir un vilain récurrent de notre héros, mais à part ça, on retrouve un Straczynski proche de Supreme Power ce qui est loin de me déplaire. L’univers posé par l’auteur est un univers qui se veut réaliste. Par conséquent, on se retrouve avec un héros un peu marginal qui n’arrive pas à se mêler aux humains à cause de ses pouvoirs et pourtant, on découvre au fur et à mesure que notre héros est bien plus humain qu’il ne le pense lui-même et il est très intéressant de voir le regard qu’il porte sur le monde qui l’entoure. On voit aussi que son arrivée va susciter une certaine méfiance et que l’armée va garder un oeil sur lui. On retrouve également un certain nombre de personnages récurrents de l’univers de Superman (Lois, Jimmy …) mais eux-aussi vont évoluer pour mieux coller à cet univers. Un grand bravo aussi à Shane Davis, le dessinateur, qui réalise des planches magnifiques à la fois détaillée et dynamique et qui s’avère aussi à l’aise sur les scènes intimistes de Clark que sur les scènes de baston à grand spectacle de Superman.

Très franchement, je conseille ce Superman Terre Un. Les néophytes apprécieront de trouver un album plus facile d’accès que Superman Genèse de Grant Morrison et les connaisseurs ne manqueront pas de retrouver un Straczynski en meilleure forme que ce qu’on a pu voir ces dernières années.

Supreme par Alan Moore : La meilleure histoire de Superman ?

Samedi 22 juin 2013

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Crée au début des années 90 par Rob Liefield pour la série Youngblood, Supreme est une sorte de Superman-like. Tout comme Superman, il a une cape, peut voler, possède une force extraordinaire et est invulnérable. En revanche, l’interprétation du personnage est plutôt fluctuante au fur et à mesure de ses différentes publications : il sera tantôt dépeint comme étant de nature très religieuse, ou comme étant le résultat d’une expérience scientifique etc … Il sera même remplacé au gré de ses aventures par une version féminine de lui-même ainsi que par une version adolescente. Dès l’épisode 41, c’est Alan Moore qui est en charge du titre, apportant au personnage et à son univers une certaine cohérence et insufflant au titre un nouveau départ.

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Supreme, un super-héros amnésique, rentre sur Terre après un combat contre Loki, pour se rendre compte que son monde d’origine a été dédoublé. Cherchant à comprendre la situation, Supreme tombe nez à nez avec des versions alternatives de lui-même qui l’emmènent à Supremacy, le monde où vivent tous les Supremes après chaque redéfinition de la réalité. Comprenant que la phénomène qu’il observé sur Terre est une redéfinition, Supreme se voit offrir le choix de rester sur Supremacy ou de rentrer sur la Terre redéfinie. Refusant de laisser la Terre sans protecteur, Supreme décide de quitter Supremacy. De retour sur Terre, il découvre qu’il est en réalité Ethan Crane, dessinateur d’un comic-book intitulé Omniman. Petit à petit, Supreme va retrouver tous ses souvenirs en commençant par ses nouvelles origines.

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Après les chefs-d’oeuvre écrits pour DC Comics tels que Watchmen, Swamp Thing, Batman The Killing Joke etc …, Supreme marque le grand retour d’Alan Moore sur le genre super-héroïque. Disposant d’une liberté créative totale, Moore va entièrement redéfinir l’univers crée par Rob Liefield dans les pages de Youngblood pour laisser libre-cours à son imagination. Pour celà, il utilise une astuce simple mais efficace, la « redéfinition » qui se produit dans le premier épisode qu’il écrit. Une fois posé les bases de son nouvel univers, Moore est libre d’amener Supreme (et les autres héros crées par Liefield par la même occasion) dans une toute nouvelle direction. Moore va alors choisir de créer des origines à son personnage dans le plus pur style du Golden Age. Ainsi, les aventures contemporaines de Supreme, dessinées dans un premier temps par Joe Bennett, sont entrecoupées d’histoires faites dans le style du Golden Age (les années 40) ou du Silver Age (les années 60) servant de flashbacks lorsque Supreme retrouve certains de ses souvenirs perdus. Ces flashbacks, dessinés par le talentueux Rick Veitch (Les Tortues Ninja : La Rivière), sont des références assumées aux aventures de Superman. Ainsi, on peut découvrir que par le passé, Supreme a été ami avec le Professeur Night, un pastiche de Batman, ennemi avec Darius Dax (une référence à Lex Luthor), membre d’un groupe appelé les Supermen Alliés d’Amérique (un clin d’oeil à la JSA) etc … Ces flashbacks contruisent l’histoire de Supreme et montre clairement que Moore assume l’héritage du Golden Age et du Silver Age, chose que DC refusait de faire sur Superman depuis Crisis On Infinite Earths. Plus important, à travers Supreme, Alan Moore fait son mea-culpa pour avoir contribué à rendre les héros plus sombres à travers son oeuvre de référence, Watchmen, et prône pour un retour à l’innocence dans le genre super-héroïque. Au niveau des points négatifs, Supreme va voir se succéder plusieurs dessinateurs pour les périodes contemporaines. Sur le premier arc réuni dans le premier album chez Delcourt, on peut voir se succéder Joe Bennett, Mark Pajarilllo, Chris Sprouse, Richard Horie entre autres. Ça crée un véritable manque d’uniformité graphique et surtout, tous ces dessinateurs n’ont pas le même niveau. Par chance, Rick Veitch s’occupe de toutes les séquences flashback ce qui fait de lui le véritable dessinateur régulier de la série. Un petite critique pour moi qui possède les fascicules de Panini (publiés de la fin des années 90) et les albums de Delcourt (plus récents), c’est que la reproduction des planches est de moins bonne qualité sur la version album cartonné de Delcourt (un peu comme des JPEG en basse qualité). C’est un peu dommage lorsqu’on sait que seul Delcourt a publié la suite du premier arc de Supreme dans un second album.

En bref, peut-être l’un des comics à posséder absolument, surtout si on est fan de Moore, du Superman du Golden ou du Silver Age ou si on veut parfaire sa culture comics. C’est pour moi un véritable must tant l’univers de Supreme est riche et l’écriture de Moore brillante.

WildC.A.T.S en 3D

Dimanche 9 juin 2013

Habituellement, j’introduis ce genre de travail par « Voici ma conversion 3D de … ». Je vais un peu casser le moule de ce type d’article pour parler d’un comic que j’ai acheté il y a plus de 15 ans dans un comic-shop de La Rochelle lorsque j’étais étudiant. En effet, lorsque je n’étais encore qu’un « jeunot », j’avais mes habitudes dans un comic-shop près de mon auto-école. Il n’y avait que de la VO et j’aimais beaucoup y aller car les comics VO étaient introuvables là où j’habitais. J’ai un jour craqué sur le WildC.A.T.S 3D Edition, une version 3D du 1er épisode du comic de Jim Lee et Brandon Choi. A l’époque, c’est Semic qui publiait les séries Image et elles étaient déjà bien installées sur le territoire depuis quelques années. Avec cette Edition 3D, j’ai trouvé que la 3D de 3D Zone sublimait véritablement les dessins de l’artiste. Je comprenais alors que combiner 3D et comics donnait un résultat plutôt détonnant. Mais à ma grande déception, la couverture n’était pas en 3D. Ceci nous amène à mon impression de boucler la boucle aujourd’hui (non, je ne vais pas arrêter le blog ni la 3D) puisque, en faisant la conversion 3D, je comprenais que j’avais clairement le rendu fini en tête depuis des années, comme si je l’avais imaginé depuis longtemps. Et le résultat final ne trahit pas l’idée que je m’en faisais.

Voici tout d’abord le dessin original de Jim Lee :

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Et ma conversion 3D (lunettes 3D rouge et cyan) :

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Vous pouvez télécharger ma 3D sur Deviantart.

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